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Table d'orientation virtuelle du Pic de l'Étendard

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Randonnée glaciaire

L'ascension classique consiste, à partir du Col de la Croix de Fer, à monter au refuge de l'Étendard (1 h à 1 h 30). Le départ du refuge se fera ensuite au plus tard avant cinq heures du matin, afin de bénéficier autant que possible du regel nocturne.

Un grimpeur moyen mettra quatre à cinq heures environ du refuge au sommet, la principale difficulté venant de la raideur de la pente, qui va en s'accentuant. Ce temps comprend les pauses, et en particulier celle que l'on consacrera à l'encordement au début du glacier de Saint Sorlin.

L'équipement est celui que l'on utilise dans toute randonnée glaciaire : crampons, piolet, baudrier, corde à simple de 30 ou 40 mètres, et le reste. La frontale n'est pas nécessaire, d'autant qu'il est possible d'en louer au refuge de l'Étendard.

Le lieu habituel d'encordement (2750 m environ - 1 heure) est très nettement visible sur la première photographie : il s'agit du groupe de rochers qui affleurent au milieu du glacier. La trace est ensuite bien marquée. Elle attaque dans un premier temps la pente directement, puis, la pente allant en s'accentuant, entame de longs lacets jusqu'aux abords du col de la Barbaratte (3219 m - 3 h). On longe ensuite la crète orientée N/S en aval jusqu'à une rimaye qui ne présente aucune difficulté et permet de passer sur la crète orientée E/W, qu'il ne reste plus qu'à remonter sur une centaine de mètres pour atteindre le sommet.

Le glacier de Saint Sorlin, selon la saison, peut devenir très crevassé (fin de l'été en particulier) et potentiellement dangereux (ponts de neige fragilisés). Même si la trace est bien marquée, il peut dans certains cas être imprudent de la suivre aveuglément. On conseille pour cela aux personnes non expérimentées de s'adjoindre les services sinon d'un guide, du moins d'une personne rompue aux techniques de l'alpinisme.

La descente se fait par le même chemin. On peut également redescendre vers la vallée du Ferrand (Clavans, Besse). Il faut alors redescendre (nord) relativement bas sur le glacier pour contourner une zone plus crevassée, puis prendre à droite (est, puis sud) vers le col des Quirlies (à l'extrême gauche de la première photo).

On redescend ensuite du col vers le Lac des Quirlies, par le glacier du même nom (deuxième photo : le lac vu depuis un replomb rocheux sur le glacier. Au fond : les aiguilles d'Arves, de la Saussaz et du Goléon). Il est déconseillé de se désencorder avant d'avoir atteint le lac, même si les difficultés ne sautent pas aux yeux depuis le sommet du glacier.

Au lac, on oblique vers le sud dans la vallée du Ferrand. Le trajet complet est relativement long (30 km environ, dont pas loin de 10 sur glacier, 1500 m de dénivelée ascendante jusqu'à Besse, et plus de 2000 m en descente) et par conséquent à réserver aux personnes les plus endurantes. À moins que l'on choisisse de planter sa tente au lac des Quirlies...